Holanda: ."Vu les nombreux cas de cancer à cette école, je n’y mettrais pas mes propres enfants !"

Démantélement voté par le conseil municipal d’un site d’Antennes relais UMTS
Ecole de Geuzenveld-Slotermeer (Troelstrasschool) à Amsterdam
(Réunion à l’école du 3 octobre 2006 :Traduction de quelques interventions de parents d’élèves et scientifiques).

. . ."Vu les nombreux cas de cancer à cette école, je n’y mettrais pas mes propres enfants !"

. . . Mme Reinewald est une mère inquiète de 2 enfants de l’école de Troelstras. Elle trouve que l’antenne n’a pas sa place dans une école primaire. Comme lors de la dernière réunion du conseil à ce sujet, il y avait peu de parents présents, le conseil en a erronément déduit que les parents n’ont pas d’inquiétudes. Les parents qui s’y trouvaient ont senti qu’ils n’étaient pas pris au sérieux dans leurs inquiétudes. Quelques-uns ont uni leurs forces pour avertir tous les parents, et organiser une pétition. Ce sont des actions de parents, et pas du parti LSG (ndlr:politique), malgré ce que prétendent certains. Si le numéro de téléphone de ce parti figure dans le tract, c’est uniquement parce que les parents organisateurs travaillent et ne sont donc pas toujours accessibles. Mais il faut dire aussi que le parti LSG est le seul qui a mis ce problème dans son programme politique, et qui nous soutient dans notre action. Une dame constate qu’il n’y a aucune certitude sur les effets des rayonnements à long terme. Elle espère que le conseil va prendre une décision qui ne soit pas purement et simplement basée sur des considérations financières et politiques, car tout l’argent du monde ne pèse pas dans la balance contre la santé de nos enfants et des professeurs.

M. Van de Ven plaide qu’être père signifie prendre ses responsabilités, avoir la force d’assumer, avoir de l’amour et de la compréhension. Le conseil communal a lui aussi un rôle de père et des responsabilités de père.
Nos ailleuls ont lutté contre la mer, et gagné contre elle, nous luttons contre les ondes électromagnétiques.
A la question de son fils "les antennes peuvent faire du mal ?", il doit répondre : "je n’en sais rien". Et que, oui, il y a des gens qui recoivent de l’argent pour çà.
Les tout petits vont à cette l’école, et il y a déjà des victimes.
Il se demande jusqu’où on va laisser aller le commerce.

Mme De Wit est une mère inquiète, d’enfants qui vont à l’école de Troelstras. Hier soir s’est tenue une réunion d’information, avec beaucoup de monde. La discussion ne lui a pas plu. En février, des parents soucieux ont été envoyé promener. Il a semblé que l’école n’était pas propriétaire du bâtiment de l’école, et que la directrice n’était pas au courant de l’installation de l’antenne relais. Cela en dit long sur la communication entre l’école et l’administration communale du quartier. Dans une réunion au mois de février, avec des parents inquiets, la directrice a voulu mettre un point final à la discussion en disant : "Je m’en fous de cette antenne" Mme De Wit trouve que cette remarque détruit la relation de confiance avec l’école.
Avant que la presse ne s’en mèle, la plupart des politiciens avaient la même attitude.
Vous ne pouvez pas négliger les soucis ni les sentiments. Cela détruit la confiance envers la politique. Cette antenne relais est illégal et nuit à un environnement sain. les politiciens sont responsables pour cela. L’antenne doit être supprimée. Elle espère que la motion du LSG sera mise en pratique. Elle demande comment le conseil pense pouvoir rétablir une relation de confiance avec l’école.

M. De Wit prend la parole, en tant que parent soucieux. Il est ingénieur, et a bien compris toute l’information. Il ne se laisse pas conduire par des émotions. Les normes de sécurité sont basées sur des enquêtes. La conclusion est que l’innocuité des rayonnements électromagnétiques à long terme n’est pas prouvée. L’administration communale de quartier est responsable d’un bon enseignement. Nous devons pouvoir conduire nos enfants en toute quiétude dans un endroit sûr. L’administration communale de quartier doit absolument tout mettre en oeuvre pour empêcher que les enfants soient un jour victimes de mauvaises décisions du passé. L’antenne est illégale et doit partir. La relation de confiance avec l’école est importante. Il se joint aussi à la dernière question de la précédente intervenante.

M. Smeets travaille au centre contre le cancer d’Amsterdam.
Il s’occupe déjà depuis 10 ans d’une enquête sur l’origine des cancers de la tête et du cou.
Il n’y a eu des enquêtes que sur les effets court terme des rayonnements.
La naissance du cancer est basée sur des dégâts génétiques, notamment dûs aux rayonnements électromagnétiques. Les conséquences d’un rayonnement UMTS ne sont pas encore suffisamment étudiées.
On a besoin d’une grande et longue enquête, et c’est difficile à mettre en oeuvre.
Il est d’avis que vu le manque de preuve que ce rayonnement est sans danger, ce n’est pas malin de placer une telle antenne sur une école :
"Vu les nombreux cas de cancer à cette école, je n’y mettrais pas mes propres enfants !"

Ver la información original AQUÍ