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Lyon: Un deuxième cas de maladie grave* au sein de l’école primaire Victor-Hugo (1er arrondissement) conduit la Ville à demander une interruption du fonctionnement de l’émetteur de téléphonie mobile pour répondre à l’angoisse des familles.

Viernes 1ro de febrero de 2008 · 2166 lecturas

Antenne-relais sur une école : la Ville
fait couper l’émetteur
Un deuxième cas de maladie grave* au sein de l’école primaire Victor-
Hugo (1er arrondissement) conduit la Ville à demander une interruption
du fonctionnement de l’émetteur de téléphonie mobile pour répondre à
l’angoisse des familles.
(* ndlr de Next-up : Leucémie [ cancer du sang] et Lymphome [ cancer du système
lymphatique fin décembre 2007] sur des enfants d’environ 10 ans de la classe du 2 ème
étage à quelques dizaines de mètres d’une antenne relais située sur une toiture terrasse).
«Depuis la rentrée de janvier, les parents sont très inquiets », reconnaissait hier soir Marie-
France Accarion, directrice de la primaire Victor-Hugo. .
« Car même si on ne peut pas le prouver, on voit forcément un lien. » .
Au sein de l’école située impasse Flesselles dans le 1er arrondissement, la connaissance
d’un nouveau cas de cancer, cette fois sur une élève de CE2, qui plus est dans la même
classe du 2e étage que le précédent cas déclaré, a ravivé les craintes des parents.
Depuis vendredi, ces derniers se mobilisent comme jamais. Avec la détermination de ceux
qui n’ont pas été entendus précédemment. .
En 2006, en effet, le conseil d’école avait demandé le non-renouvellement et le dépôt des
antennes qui ornent le toit de l’école primaire. L’occasion s’était présentée avec l’arrivée à
terme de la convention d’occupation attribuée par la Ville à SFR sur cet emplacement.
En novembre de la même année, la reconduction était actée. Avant cela, des réunions
d’information en présence d’élus et du Dr Ritter, directeur de l’Ecologie urbaine, avaient
produit des mesures bien inférieures au seuil d’exposition maximale de 41volts/mètre. Sans
que les parents d’élèves soient convaincus. .
Eux mettaient en avant les normes plus strictes adoptées par le Parlement européen et par
certaines collectivités territoriales. « Un réseau peut fonctionner avec une intensité limitée à
0,6v/m. On demande aux élus de prendre leurs responsabilités en faisant baisser les normes
en vigueur, et d’accepter d’être informés par d’autres que les chercheurs officiels, d’autant
que la question de l’indépendance d’experts a récemment été soulevée », soulignait, en juin
2006 (Le Progrès du 6/06/2006), Nathalie Allochon, secrétaire du conseil de parents d’élèves
de l’école Victor-Hugo. .
Les parents veulent parler au maire de Lyon. .
Aujourd’hui, tout en optant pour un principe de précaution, la Ville rappelle que des
démarches entreprises par le maire de Lyon Gérard Collomb, en octobre 2006, auprès du
ministère de la Santé et du premier Ministre, puis de la Commission européenne, étaient, soit
restées sans réponse, soit n’avaient motivé qu’un rappel de la validité des normes
appliquées.
De son côté, Benoît Licour, directeur des relations extérieures SFR centre-est, s’en tient à la
conformité des intensités émises par sa station-relais (lire ci-contre). .
Une influence de l’émetteur de Fourvière n’est pas exclue par d’autres. .
(ndlr de Next-up : dossier en cours). .
En attendant, hier soir, des rumeurs faisaient état d’une opération école morte, au sein de
Victor-Hugo, mardi 5 février. Une grève pourrait être observée par les enseignants, eux aussi
mobilisés, jeudi 7 février. Une rencontre avec les adjoints Yves Fournel, délégué à
l’Education, et Sylvie Guillaume en charge de la Santé, doit avoir lieu ce vendredi. Reste que
les parents souhaitent désormais s’entretenir directement avec Gérard Collomb. « C’est
devant lui que nous voulons développer notre argumentaire afin de savoir si l’interruption du
fonctionnement de l’antenne est un geste seulement électoraliste ou s’il y a derrière une
démarche plus méthodique sur ce dossier », confiait hier soir un parent d’élève.
Dominique Menvielle. .
dmenvielle@leprogres.fr
« Aucun lien avec un risque sanitaire »
« Cette décision a été prise, en concertation avec la Ville de Lyon, dans le seul souci
d’apaisement pour rétablir un climat serein dans l’école Victor Hugo. » Pour SFR, « la
coupure de l’antenne-relais n’est absolument pas liée à la reconnaissance d’un risque
sanitaire. Les autorités sanitaires publiques, tant en France qu’à l’échelle internationale,
écartent l’hypothèse de risques pour la santé des populations vivant à proximité des
antennes-relais compte tenu des faibles niveaux d’exposition constatés », insiste Benoît
Licour, directeur des relations extérieures de SFR Centre-Est. L’occasion de rappeler que le
Ministère de la Santé précise que « tous ces groupes ont conclu qu’en l’état actuel des
connaissances scientifiques, et compte tenu des faibles niveaux d’exposition aux champs
électromagnétiques autour des stations relais, l’hypothèse d’un risque pour la santé des
populations vivant à proximité de ces stations ne pouvait être retenu. » .
« L’Organisation Mondiale de la Santé est du même avis », souligne le porte-parole de SFR,
et indique en mai 2006 que « compte tenu des très faibles niveaux d’exposition et des
résultats des travaux de recherche obtenus à ce jour, il n’existe aucun élément scientifique
probant confirmant d’éventuels effets nocifs des stations de base et des réseaux sans fil pour
la santé ». .
Les mesures de champs électromagnétiques réalisées dans l’école Victor Hugo ont montré
des niveaux très largement inférieurs aux limites réglementaires en vigueur.
G.M.
Une charte de bonne conduite
La « charte des stations de base de téléphonie mobile » conclue en mai 2002, entre la ville
de Lyon et les trois opérateurs Bouygues, Orange et SFR, porte sur l’implantation de «
nouvelles stations de base et les conditions d’utilisations des stations existantes », afin que
celles-ci soient « gérées dans le respect des principes d’information, de concertation, de
transparence, de santé publique et de précaution ». Emplacement et caractéristiques
(gamme de fréquence, orientation du faisceau) de l’antenne, engagement de respect des
valeurs limites d’exposition du public telles que définies par une recommandation
européenne du 12 juillet 1999, le document accessible sur le site Internet de la ville de Lyon,
oblige les opérateurs à « mettre en oeuvre la technologie produisant le niveau d’émission le
plus bas possible compatible avec la qualité du service ». Même formule dans le décret de
mai 2002, auquel la charte lyonnaise fait référence et qui exige que les opérateurs rapportent
la preuve des « actions engagées pour assurer qu’au sein des établissements scolaires,
crèches ou établissements de soins qui sont situés dans un rayon de cent mètres de
l’installation, l’exposition du public au champ électromagnétique émis par l’installation est
aussi faible que possible, tout en préservant la qualité du service rendu ».
Next-up: 30 01 2008 JGH: "L’OMS se penche sur les impacts de l’électromagnétisme "

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